Parfois, malgré qu’on utilise des mots-clés à faible concurrence dans nos contenus, ceux-ci n’arrivent pas à se classer sur le moteur de recherches Google. John Mueller fait le point sur ce souci qui préoccupe de nombreux professionnels en référencement et propriétaires de sites.
Différents niveaux de perception du référencement
Souvent les webmasters, les référenceurs et les propriétaires de sites se retrouvent au pied du mur après des semaines, voire des mois à travailler le référencement de leurs sites ou de ceux de leurs clients. Et pourtant, ils ont bien pris soin :
- d’utiliser des mots-clés à faible concurrence dans leurs pages,
- d’y insérer un sitemap ou plan de site et un fil d’Ariane,
- d’optimiser leurs pages qui sont au passage indexées,
- de mettre régulièrement leurs contenus à jour,
- et d’utiliser des backlinks, sauf que tout ça ne suffit toujours pas à les classer dans le top 100 des résultats par rapport aux requêtes choisies.
Les professionnels en référencement se disent avoir appliqué et suivi à la lettre ce qu’ils considèrent comme un bon référencement et les conseils judicieux de Google sans succès.
John Mueller commence alors à répondre à ces interrogations en affirmant que la notion de bon référencement est assez abstraite et qu’il n’en existe pas de définition unique. Selon lui, tout le monde a différents degrés de connaissance sur le référencement dépendamment de l’école où la personne est allée, de ses compétences et du nombre de mois ou d’années qu’elle a passé dans ce domaine. Pour cet expert de Google, un échec montre clairement un manque de connaissances.
Les lacunes des conseils de référencement de Google
John Mueller reconnaît des lacunes dans les conseils de référencement de Google. Ces recommandations selon lui mettent plutôt en avant un référencement technique. Elles soulignent la vitesse de chargement des pages, la qualité des contenus et la structuration des données. Elles ne visent pas principalement la promotion du site en question.
Et d’ajouter que la personne en charge du référencement doit alors se concentrer sur la promotion du site après avoir respecté toutes les exigences techniques du géant californien.
Comment arriver alors à classer un site bien construit sur Google ?
Pour John Mueller, les professionnels du référencement, outre l’aspect technique, doivent également travailler sur la promotion de leurs sites. Il l’a d’ailleurs comparé à celle d’un livre ou d’un restaurant et a ajouté que pour qu’un ouvrage se vende bien et devienne un best-seller, il fallait choisir un bon sujet et en soigner le contenu. Pas de fautes de français, bien choisir la couverture, rendre le contenu lisible, etc.
Dans l’univers de la cuisine et de la restauration, pour être reconnu, il faut cuisiner proprement et avec les meilleurs ingrédients. Faire la publicité de l’établissement, c’est aussi en parler dans des communiqués de presse, à la radio, dans des vidéos Youtube, des podcasts, des conférences, etc.
Classer des URL dans les premiers résultats de recherches parait alors beaucoup de travail en les optimisant et en en faisant en même temps la promotion. Dans tous les cas, dans cet univers avec 20 ans de nuances qu’est le référencement, Mueller invite les professionnels et les amateurs à ne pas se décourager et à apprendre constamment.