Inutile de vous le rappeler, un bon référencement passe forcément par une bonne stratégie de netlinking. Afin d’obtenir des backlinks de qualité, il est important de réaliser un bon profil de liens. En plus de cela, il faudra vous méfier des liens de mauvaise qualité. À travers cette rubrique, vous allez découvrir quels sont les types de liens à éviter et comment savoir si un lien est toxique ou non.
Les liens à éviter
Les liens ne sont pas tous bons à prendre. En effet, certains pourront même causer du tort à votre site. Voici quelques liens dont il est préférable de laisser de côté.
Les liens trop faciles
Méfiez-vous des liens trop faciles ! Il y en a, en effet, un bon nombre sur le web et vous les trouverez d’ailleurs assez facilement. Certes, ils peuvent être tentants, mais au final, ils n’apporteront rien de positif à votre site sur le long terme.
Si à l’époque les annuaires pouvaient être avantageux, ils sont désormais à bannir, du moins la majorité. Beaucoup d’annuaires sont complètement spammés et c’est pour cela que Google a dit STOP. Un annuaire possédant un référencement automatique est à fuir tout autant qu’un annuaire n’ayant pas été mis à jour depuis des semaines. Encore une fois, il s’agit d’une grande majorité, car il existe encore des annuaires de qualité.
Les sites de communiqués de presse gratuits sont également à bannir tout autant que les blogs dofollow facilement accessibles qui sont très spammés ! Il n’est également pas recommandé d’opter pour les digg-likes, les liens dans les profils de forum et les web 2.0 qui sont généralement vendus par centaines pour un prix dérisoire.
Les ancres sur optimisées
Lorsque l’on parle d’ancres, cela signifie le texte cliquable d’un lien. À l’époque, il est vrai que Google avait tendance à favoriser les ancres contenant des mots-clés. Plus un site été cité sur d’autres sites avec des mots-clés en rapport avec sa thématique, plus il avait de chance d’apparaître dans la SERP.
Ce temps est désormais résolu, Google est devenu plus intelligent et il est désormais apte à percevoir lorsqu’il s’agit d’une sur-optimisation. En clair, il est déconseillé d’utiliser trop d’ancres sur-optimisées. Malheureusement, nous ne connaissons pas le taux exact à utiliser, car Google ne communique pas sur ce point. Mais selon plusieurs sources, on en déduit qu’il ne faudrait pas dépasser 10%.
Pour le reste, optez pour d’autres types d’ancres, tels que celles avec votre marque (si celle-ci ne contient pas de mot-clé bien entendu), les génériques, celles avec une correspondance partielle, les ancres sur des images, les ancres synonymes, etc.
Les contenus dupliqués
Ce n’est pas une grande nouvelle, Google n’accepte en aucun cas le contenu dupliqué. Il a même tendance à les bannir et à pénaliser les liens qui se trouvent sur ce dernier. Par conséquent, il n’est absolument pas recommandé de posséder des liens sur des articles dupliqués.
Pour savoir si un article a été dupliqué, vous pouvez vous rendre sur Google et utiliser divers sites de plagiat. Insérez le lien ou le contenu et voyez s’il existe déjà ou non.
Comment déterminer si un lien est toxique ou non ?
Plusieurs critères permettent de déterminer lorsqu’un backlink est de bonne qualité. Par conséquent, si ces critères ne sont pas présents, on peut donc qualifier le lien comme toxique. Bien entendu, cette règle change selon les référenceurs. Ceci dit, pour ma part, les trois critères qui permettent à un lien d’être de bonne qualité sont :
- Le référencement Google : On parle là de sa position dans la SERP (page de résultats de Google). Pour savoir si un site est bien positionné, il suffit d’utiliser un outil d’analyse SEO tel que Ranxplorer, SEMRush ou InSight.
- Le site en question possède de bonnes metrics SEO : Pour le savoir, il faut encore une fois, utiliser un outil SEO qui va analyser la qualité des liens. Vous pouvez là, faire appel à Majestic, Ahrefs et Moz. Avec l’outil, vous pourrez analyser plusieurs critères, notamment le nombre de domaines référents, mais aussi la qualité des ancres (afin de savoir si elles n’ont pas été spammées) et enfin, la provenance des liens (si la majorité proviennent d’autres pays que la France, alors ce ne sera pas pertinent).
- Le positionnement AlexaRank : Si vous possédez un outil d’analyse de trafic, alors cette étape ne sera pas nécessaire. En revanche, si vous ne possédez pas cet outil, le positionnement AlexaRank s’avère être un bon indicateur. Il permet de calculer le score d’un site pour voir s’il est de qualité ou non.
Les conseils de la rédac’ :
Certes Google n’a pas toujours suivi cette optique, mais à l’heure actuelle, il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. En clair, il est plus avantageux, selon Google, d’avoir quelques liens de qualité qu’un grand nombre de liens toxiques. En prenant en considération, la qualité de vos liens, ainsi que le type d’ancres, alors toutes les chances seront de votre côté pour voir votre site apparaître dans les premiers résultats de Google !