Selon Google, le fait d’imbriquer des types de données structurées est plus intéressant pour un site web que la création de plusieurs scripts de données structurées…
En effet, ce point a été évoqué par de nombreux propriétaires de site Internet et c’est Lizzi Sassman (qui travaille chez Google) qui s’est chargée de fournir quelques explications à ce sujet. Ces éléments de réponse ont permis d’avoir une idée plus précise sur la manière d’interpréter les données structurées ou de les séparer par Google. Ici, l’imbrication ou la combinaison de plusieurs données structurées est surtout mise en avant.
Qu’est-ce que c’est au juste ? Pourquoi opter pour la combinaison de données structurées ? Parlons-en dans cet article.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’imbrication ?
Comme nous l’avons vu juste avant, l’imbrication comprend la combinaison de plusieurs données structurées.
Dans ce cas précis, il s’agit des types de données de haut niveau (couramment appelés types) et les attributs de ces types (ils sont désignés comme étant des propriétés). Globalement, cela ressemble un peu au fonctionnement de HTML ou les principaux blocs de construction HTML d’une page web en particulier sont nommés éléments, tandis que les propriétés de chaque élément sont dites “des attributs”. À noter que ce sont ces propriétés (et donc attributs) qui permettent de modifier les éléments.
En outre, afin d’indiquer le début d’une page web, le code HTML suivant est utilisé : <HTML>.
Ainsi, à l’instar de HTML, le script pour des données structurées indiqueront les principales données structurées d’une page web. À titre d’exemple, les données structurées d’un article sur une page web de notre site pourrait emprunter le code ci-dessous :
<script type=”application/ld+json”>
{
“@context” : “https://www.seopepper.com/”,
“@type” : “Article”,
Globalement, l’imbrication (ou le nesting en anglais) est un ajout d’autres types de données structurées dans les données structurées principales. De ce fait, si la page est au sujet des avis, il conviendra de reprendre le code ci-dessus et de remplacer le terme “Article” par “Avis”.
Par ailleurs, lors de l’interview de Lizzi Sassmann, elle a éclairci un autre point concernant le nesting. En fait, il lui a été demandé, comment seraient traitées les données lorsqu’une page contenant un article avait également une critique. Faut-il créer deux scripts de données structurées ? Ou alors, est-ce plus judicieux de les combiner ?
Ce formatage de données peut-il affecter le classement ? Tout porte à croire que c’est important puisque Google semble y accorder une grande importance.
La combinaison de données structurées : Est-ce une pratique autorisée ?
De manière générale, les données structurées s’appuient sur un ensemble logique
De ce fait, il ne devrait pas y avoir de problème concernant leur utilisation. Néanmoins, il est important de comprendre si cette pratique est applicable pour l’organisation des données structurées et de connaître son impact sur la façon dont Google va pouvoir les interpréter. En d’autres termes, cela veut tout simplement dire s’il est autorisé d’ajouter une donnée structurée à l’intérieur d’un autre type de données structurées.
À titre d’exemple, il peut s’agir d’intégrer des données structurées en carrousel dans les données structurées Q & R.
À cette question, Lizzi Sassmann a répondu que l’imbrication des données structurées aide Google à mieux interpréter l’objectif d’une page. Néanmoins, lorsque deux éléments tels qu’un avis et un article sont placés au même niveau, il devient tout de suite plus compliqué pour Google de comprendre que la page contient un article avec un avis imbriqué. De ce fait, il est conseillé de consulter la documentation des fonctionnalités spécifiques pour vérifier s’il y a d’autres notes concernant la combinaison de différents types de données de structure
À noter que les seules fonctionnalités de carrousel prises en considération incluent les cours, les recettes, les films ou encore les restaurants.
En somme, les données structurées aident Google à comprendre le but d’une page web, mais lorsqu’il y a deux scripts différents sur la même page, c’est moins évident pour lui à faire la distinction entre eux. Il n’est pas en mesure de savoir lequel est le point de focus de la page web. À ce titre, Lizzi Sassmann recommande de placer la première donnée structurée au début pour indiquer de quoi parle la page web.
In fine, le but est d’organiser au mieux les données pour optimiser le site web.
De surcroît, il est bon de noter que Google indique qu’une page web traitant d’un événement musical (ou autre) peut à la fois utiliser le type de données structurées pour l’événement ainsi que des types de données supplémentaires pour le lieu de la musique.
Quelques mots pour terminer…
L’imbrication de données structurées prend tout son sens lorsque l’on comprend que l’optimisation d’une page web ne vise pas uniquement à être mieux classé dans les résultats de recherche.
C’est avant tout indispensable pour permettre aux moteurs de recherche d’explorer la page et de comprendre sa thématique. Ce qui rend donc le classement plus évident pour Google. Ainsi, l’imbrication de données structurées est une excellente façon d’apporter plus de précision à Google concernant l’objectif de la page web.