La pratique d’utiliser des images sur un site web ne date pas d’hier…
Il est même indispensable d’en avoir parce qu’elles ont un rôle extrêmement important à jouer dans la réussite d’un site web. En plus de rendre le visuel du site plus attrayant, les images rendent la lecture des internautes plus facile. Par ailleurs, faire passer un message par une image est une manière de renforcer les chances que le public s’en souvienne et que ce dernier soit d’autant plus intéressé à revenir sur le site pour découvrir les autres contenus. Alors, ce n’est sans grande surprise que l’utilisation d’images fait partie des bonnes pratiques SEO à privilégier pour d’une part avoir un site qui fonctionne et d’autre part “plaire” à Google.
Néanmoins, depuis quelque temps, on entend régulièrement parler d’images générées par l’IA et la question est : comment Google les traite-t-il ?
Pour répondre à cette interrogation, nous allons nous baser sur les dires de Google (et plus précisément de John Mueller) qui a clairement fait connaître son opinion lors d’un podcast sur Search Off the Record, qui parlait justement de cela. Penchons-nous sans plus tarder dessus.
Mais d’abord, intéressons-nous à ce que pense Google des contenus générés de manière automatique
Avant de passer aux images d’IA, il est important de comprendre que Google a un avis bien précis sur certains contenus que l’on pourrait mettre sur un site web. En effet, il faut savoir que générer du contenu “textuel” automatiquement n’est pas une chose autorisée pour les recherches Google.
Du moins, c’est le cas si ce genre de contenu est utilisé pour manipuler les classements et apparaître dans les premiers résultats de recherche et non pour apporter de l’aide aux utilisateurs. Google peut même prendre des sanctions (d’ailleurs dans cet article, vous en saurez un peu plus sur les pénalités de Google) sur ces types de contenu. Ainsi, selon John Mueller de Google, les contenus textuels générés automatiquement (et donc par l’IA) sont vus comme des spams. Cette façon de faire est pour Google contraire aux directives données aux webmasters et l’équipe webspam peut même prendre les mesures nécessaires contre cela.
En outre, en restant dans la catégorie du contenu généré par l’IA, il semblerait qu’il y ait d’autres “interdits”.
C’est notamment le cas des textes traduits automatiquement afin de créer du contenu. Ceci va totalement à l’encontre des consignes de Google, à moins qu’un humain retravaille le texte et le personnalise. En revanche, lorsqu’il s’agit des méta-descriptions, Google autorise la génération automatique.
Pourquoi ?
Tout simplement, parce que Google ne se concentre pas sur les méta-descriptions pour afficher les sites dans les résultats de recherche. John Mueller indique par ailleurs que cette pratique est encouragée pour les grands sites qui ont une grande base de données de produits et qui ne peuvent pas forcément rédiger les descriptions d’eux-mêmes.
Par conséquent, ce qu’il faut retenir, c’est que Google n’a pas un avis complètement tranché sur le contenu d’IA.
Alors, qu’en est-il des images générées par l’IA ?
Comme nous l’avons vu juste avant, certains contenus générés par l’IA ne sont pas classés par Google et donc en partant de ce principe, pourrait-on dire que les images IA sont aussi interdites ?
Pas tout à fait. John Mueller de Google indique ne pas vraiment avoir de réserve sur l’utilisation d’images générées par l’IA. Cependant, il émet quand même quelques doutes sur les captures d’écran. Pour lui, lorsqu’il s’agit de représenter la réalité pour des éléments précis sur un site web (comme quand on souhaite faire une capture d’écran), les images IA ne sont probablement pas les meilleures options. Une chose est certaine, c’est que Google préconise encore les images originales, mais il n’interdit pas l’utilisation de la technologie.
John Mueller précise toutefois que les utilisateurs seront alors uniquement restreints à ce qui est disponible dans la bibliothèque d’images sur laquelle l’image générée a été créée.
En somme…
Pour conclure, comme vous l’aurez compris, Google autorise bien les images d’IA, même si John Mueller mentionne le fait que ces bibliothèques d’images peuvent être assez limitées en fonction des thématiques que l’utilisateur recherche.
En revanche, s’il y a un point sur lequel Google ne changera pas d’ici peu d’avis, c’est que le contenu textuel généré automatiquement n’est pas acceptable (ou du moins c’est restreint à certains niveaux) pour une question de classement dans les résultats de recherche.